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OLYMPIA – Self Talk (2016)

OLYMPIA - Self Talk (2016)1. Honey
2. Smoke Signals
3. Fishing Knots / Blood Vessels
4. This Is Why We Can’t Have Nice Things
5. Different Cities
6. Somewhere to Disappear
7. Self Talk
8. Tourists
9. Biscuits
10. Blue Light Disco
11. Opening Hours

Acheter sur le site officiel d’Olympia

Date de sortie : 29 avril 2016 / Label : EMI – Universal Music Australia / Pays d’origine : Australie

Les plus belles découvertes tiennent parfois à peu de choses. Alors que nous regardions sur Youtube un clip du dernier album de Sarah Blasko, le lecteur a directement enchaîné – comme il le fait souvent automatiquement – sur un titre classé ‘similaire’. Nous avons laissé la musique tourner, sans y faire attention dans un premier temps. Mais voilà que ce petit air est venu se loger dans notre tête et il ne l’a plus quitté ensuite.

Cette chanson, c’était ‘Smoke Signals’ d’Olympia. Derrière ce pseudonyme se cache Olivia Bartley, une chanteuse australienne originaire de Melbourne qui avait sorti un EP plutôt Indie Folk il y a deux ans, avant de passer un cap avec ce premier album qui marie habilement ses premières influences et une atmosphère plus Pop. Le refrain de ‘Smoke Signals’ dégage quelque chose de magique, et Olympia possède probablement l’une des plus belles voix de la Pop australienne parmi les artistes qu’il nous a été donné de chroniquer jusqu’ici.

Mais « Self talk » renferme bien plus d’un titre de cette envergure. Olympia jongle avec les styles pour se créer son propre univers qu’elle nous dévoile sur ‘Honey’, un morceau aux sonorités plus Indie Rock, relativement calme mais porté par une guitare électrique. C’est une entrée en matière de toute beauté qui ouvre la route à d’autres compositions souvent plus Pop et rêveuses, mais bénéficiant toutes d’un sens inné de la mélodie, la grande force de cet album.

On découvrira donc un peu plus loin d’autres chansons particulièrement marquantes, et notamment celles qui ont déjà bénéficié d’un clip, à savoir ‘This Is Why We Can’t Have Nice Things’ et l’irrésistible ‘Tourists’, parfait condensé des genres cités précédemment, avec un refrain très Pop et fédérateur comme l’aurait ABBA dans les années 70. C’est vrai qu’on aurait facilement pu prendre Olympia pour une nouvelle venue de la scène suédoise tant sa musique et son apparence correspondent à toutes ses caractéristiques. C’est également le cas sur ‘Biscuits’, joué au piano avec au centre son chant particulièrement touchant. L’essence même de cet album n’est pourtant pas de ratisser large, mais une réelle ambition de se trouver un style et de privilégier des compositions durables et de qualité. Il n’y a aucun doute, Olympia le fait merveilleusement bien, et même si à ce jour cet album n’a pas encore fait le tour de la planète pour conquérir la France, il mérite mille fois le détour. Espérons être précurseurs sur ce sujet, car l’onde de choc créée par le talent de cette artiste ne devrait plus restée confinée aux frontières de l’Australie encore bien longtemps.

Pour plus d’infos :

http://www.olympiamusic.com.au/
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https://twitter.com/olympiamusic

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