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AMBER ARCADES – Fading Lines (2016)

AMBER ARCADES - Fading Lines (2016)1. Come With Me
2. Constant’s Dream
3. Fading Lines
4. I Will Follow
5. Perpetuum Mobile
6. Right Now
7. Apophenia
8. This Time
9. Turning Light
10. White Fuzz

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Date de sortie : 3 juin 2016 / Label : Heavenly Recordings – [PIAS] Cooperative / Pays d’origine : Pays-Bas

On dirait bien qu’il se passe quelque chose ces derniers temps dans le monde de la Dream Pop. Un retour en grâce depuis le retour de Lush ? Quoiqu’il en soit, nous avons eu à peine le temps de digérer l’excellent album de Beverly que c’est une nouvelle venue qui vient aujourd’hui ravir nos oreilles avec une petite pépite qu’il serait toutefois réducteur de cataloguer aussi vite.

Derrière le pseudonyme Amber Arcades se cache la néerlandaise Annelotte de Graaf. Après avoir passé pas mal de temps à écrire et faire ses démos en solo, puis sorti en 2015 un premier EP aux accents Folk (« Patiently »), cette conseillère juridique au tribunal des crimes de guerre des Nations Unies casse sa tirelire, quitte Utrecht pour s’envoler à New York et enregistrer son premier album au Strange Weather Studio avec Ben Greenberg, un producteur également membre de The Men. Ce dernier est plus habitué à travailler avec des groupes assez Rock ou expérimentaux, mais il a aussi travaillé avec Beverly sur leur premier disque.  Des musiciens de Real Estate et Quilt viennent ensuite les rejoindre (Shane Butler, Keven Lareau et Jackson Pollis). Ensemble, ils ont su donner aux compositions d’Amber Arcades une nouvelle dimension, une ampleur qui se fait instantanément sentir sur le très efficace single ‘Fading Lines’ ainsi que sur l’introduction ‘Come With Me’ qui est une véritable invitation au voyage dans son univers.

Mais ce premier album cache bien plus de choses que de bonnes chansons Pop et Noisy. On les imagine bien avoir été composées à l’origine comme des chansons Folk, notamment ‘Constant’s Dream’ qui en garde des traces évidentes. Mais Amber Arcades joue surtout la carte rêveuse, c’est pourquoi quelques titres plus planants et délicieusement rétro comme ‘Perpetuum Mobile’ viennent s’intercaler. Même sentiment sur ‘Apophenia’ où le fantôme des regrettés Broadcast n’est pas bien loin. Dans la dernière partie de l’album elle brouille un peu les pistes en se lançant dans un long morceau Électro (‘Turning Light’) qu’aurait pu composer Au Revoir Simone. Mais elle revient sur ‘White Fuzz’ à un son plus simple et sans fard qui caractérise d’ailleurs plutôt bien l’atmosphère générale de l’album, la production est brute et tout repose donc sur sa capacité à faire de bonne chansons. Et ce disque n’en manque pas. « L’inspiration première de cet album est le temps, la continuité, la coïncidence et la magie » nous dit-elle. Il y a certainement un peu de tout cela dans ‘Fading Lines’, et surtout une part de magie d’ailleurs.

Amber Arcades sera en concert à l’Espace B le 8 juin (ce soir !), l’occasion de venir découvrir son univers sur scène. Toutes les infos ici!

Pour plus d’infos :

http://www.amberarcades.net/
https://www.facebook.com/AmberArcades/
https://twitter.com/AmberArcades

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